Interview Die On Monday

METAL CHOC



 

Peux-tu nous parler de votre album intitulé « Black Cat » ?

C’est tout d’abord un premier album composé en deux ans dans un style rock assez varié. Nous voulions avant tout faire des « chansons » avec pour modèles les premiers groupes qui nous ont marqués quand nous étions ados, la scène de Seattle principalement mais bien d’autres aussi.
Un retour au sources.


Comment s’est passé l’enregistrement de cet album ?

Nous avions un studio à dispo à paris dans lequel nous avons pu passer des jours et des nuits entières suite à un accord avec le gérant de ce studio (Artsonor)
Nous sommes arrivé là avec des morceaux très épurés qu’on a ensuite travaillés plus profondément dans le son et les arrangement .
Nous avons fait la D.A et pour les prises nous avons bossé avec Guyom Pavesi principalement et aussi Jonathan Aaronson qui était tout deux assistants dans ce studio. Du début à la fin de l’enregistrement, il s’est passé près d’un an. Ensuite nous avons fait appel à Fred Duquesne guitariste de Watcha et de Empyr pour le mix, une dizaine de jours après, le mix était prêt ; nous étions fin août 2009.
Nous sommes donc parti masteriser le disque à Londres aux studios Abbey Road à la mi septembre avec Steve Rooke (franz Ferdinand, the last shadow puppet, killing joke, in flames, the breeders…).
Nous avons pris beaucoup de plaisir à faire cet album.


Comment procédez-vous pour composer ?

A 99% les morceaux sont partis d’idées de riff de ben, travaillés ensuite avec le reste du groupe quand les morceaux prenaient forme je me mettais à la recherche de thèmes et à l’écriture. le 1% restant c’est These hands, une idée qui me traînait dans la tête depuis un moment.


Qui s’occupe des textes et où trouvez-vous l’inspiration ?

C’est moi Toni qui ai écrit les textes, pour l’inspiration, j’ai puisé dans ma vie, mes expériences, mes travers, et mes fantasmes, ce qui est somme toute assez nombriliste mais finalement plus vrai que jamais.
Le thème principal est quand même très « sex, drugs and rock’n’roll »


Qui a réalisé l’artwork ?

Les principales idées graphiques viennent de moi, mais elles ont été développée et menées à bien par un ami : Matthieu Gibson/Adjime.com qui est aussi le bassiste de Omaha bitch.


Parmi les titres présents sur cet album, quels sont tes favoris et pourquoi ?

J’affectionne tout particulièrement : Femme fatale, Never getting old, These hands
Sûrement parce qu’ils ont été composés en dernier quand Vince (bassiste) nous a rejoint. Il sont donc les plus frais.
Et sûrement les plus représentatifs de ce qui suivra par la suite.


Te souviens-tu de ton premier concert, comment s'est-il passé ?

Oui bien sûr, c’était à Notre dame de Gravenchon, avec Bukowski et Hewitt.
300 personnes et une after mémorable…


Quels sont tes groupes et albums cultes ?

Perso ça sera des groupes tels que The Doors (tout les albums, je suis plus que fan), QOTSA (Rated R, Era vulgaris), Nirvana (Bleach, In utero)
Et pour ce qui est des autres, je crois pouvoir dire :

       Soundgarden (badmotorfinger) pour Ben,
       Weezer (pinkertown)pour guillaume.
       The Cure (pornography) pour vince.


Que penses-tu de la scène métal française actuelle ?

Nous ne nous voyons pas vraiment comme un groupe métal, par contre cette scène évolue beaucoup, je pense notamment à Gogira, Darkness Dynamite ou Hewitt, pour moi les groupes métal Français n’ont jamais été aussi proches des groupes Américains au niveau de la qualité et de la crédibilité.


As-tu une anecdote amusante ou insolite à nous raconter au sujet du groupe ?

Des dizaines mais rarement racontables.
Pour en dire un peu, le mastering à Londres (Abbey road) à été un bon prétexte pour faire n’importe quoi, entre manger le plus possible de Burger King, une soirée mémorablement alcoolisée à Camden, une garde à vue esquivée de justesse nous préférons taire les raisons.
La séance photo aussi, deux jours, dans un domaine de 200 hectares dans la campagne d’Orléans avec la photographe Gaelle Largillière, le soir nous avons appelé un club un peu miteux, Vince s’est fait passé pour le manager, attaché de presse d’un groupe connu Américain : Nous.
En demandant des facilité du style, ne pas payer l’entrée, avoir une table et des bouteilles au rabais, nous sommes arrivé (plus qu’éméchés) dans ce club de campagne plein de rugbymen, en parlant anglais, on a essayé de joué le jeu, à part notre batteur qui parle un anglais plus qu’approximatif à base de « ouais ouais I’m from America «   
Ce qui a faillit nous faire griller, on est donc parti sur les chapeaux de roues.


Quels sont vos concerts en prévision ?

DIE ON MONDAY + PUSS IN BOOTS...
BATOFAR/PARIS
Demain 23 février à 20:30

DIE ON MONDAY + HEADCHARGER à...
LE FLORIDA
samedi 13 mars, à 19:30

DIE ON MONDAY + HEADCHARGER
CAFE CHARBON/NEVERS
samedi 10 avril, à 19:00

DIE ON MONDAY + ENHANCER
ATELIER DES MOLES/MONTBELLIARD
vendredi 16 avril, à 19:00

DIE ON MONDAY + ENHANCER
L'ORANGE BLEUE/VITRY LE FRANCOIS
samedi 17 avril, à 19:00

DIE ON MONDAY/FESTIVAL ROCK IN...
LE MANS
samedi 1 mai, à 14:00

DIE ON MONDAY/ AUXERRE
LE SILEX/ Auxerres
jeudi 6 mai, à 20:00

DIE ON MONDAY + HEADCHARGER
EMPREINTE/SAVIGNY LE TEMPLE
vendredi 4 juin, à 19:00

DIE ON MONDAY + SPARK GAP
LA LUCIOLE HERBLAY
samedi 5 juin, à 19:00

 

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

Et bien une bonne tournée et sortir notre disque dans un max de pays.
Faire un deuxième album.
Et bien sûr conquérir le monde.


Et pour conclure, peux-tu dire quelques mots pour les auditeurs de  «
Metal Choc » ?

Faites l’amour en écoutant Die on Monday, c’est fait pour !!